C’est une victoire. Le policier Damien Saboundjian est reconnu coupable par la cour d’assises, ce vendredi 10 mars 2017. Verdict : cinq ans de prison avec sursis et interdiction de port d’armes.

Si cela peut paraître léger, c’est une brèche ouverte dans l’impunité policière qui peut laisser présager d’autres victoires. Le sourire d’Amal Bentounsi offre de l’espoir pour les autres familles en deuil.

« À toutes les victimes de la police, cette victoire c’est aussi la vôtre, merci », a déclaré la soeur d’Amine Bentounsi.

Amal Bentounsi, à sa sortie de la Cour d’assises de Paris, ce vendredi 10 mars 2017.

Pour rappel, les faits remontent au 21 avril 2012. Le gardien de la paix avait été acquitté en première instance par la cour d’appel de Seine-Saint-Denis.

La cour d’assises a estimé, ce vendredi 10 mars 2017, que les «conditions de la légitime défense n’étaient pas réunies».

Elle a suivi exactement les réquisitions de l’avocat général en le condamnant à une peine de cinq ans de prison avec sursis ainsi qu’à une interdiction de port d’arme d’une même durée.

La rédaction de Melting Book