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#GiletsJaunes. La division des exploités et l’unité des exploitants

Alors que le mouvement des Gilets Jaunes devait être un mouvement de solidarité et d’union entre tous les citoyens exploités socialement et fiscalement, certains trouvent le moyen de se diviser.

Il faut comprendre que ceux qui défendent les intérêts des privilégiés du système, le gouvernement et les médias détenus par une poignée de milliardaires, essayent d’affaiblir ce mouvement en divisant les Français.

Ces médias prétendent par exemple que ce mouvement social, qui cherche à défendre ceux qui n’arrivent plus à joindre les deux bouts, est un mouvement initié par l’extrême droite.

Alors que son essence même est proche des luttes des mouvements politiques de gauche.

C’est une façon de désolidariser la gauche molle de ce mouvement. Et cela fonctionne car leurs chefs de file sont absents sur le terrain.

On entend aussi que c’est un mouvement exploité politiquement par les « extrêmes », le RN et la FI. Le but est de désolidariser la classe moyenne supérieure qui a peur du chaos.

©Taranis news Gaspard Glanz

Aussi, certains activistes issus des minorités, se sont complètement désolidarisés de ce mouvement, qu’ils estiment être un mouvement de « beaufs » et de « racistes », tout cela sur la base de quelques fait divers.

Ils stigmatisent un mouvement hétérocalite, sur la base d’actions d’une infime minorité. C’est un comble quand on sait qu’ils passent la plupart de leur temps à combattre ce procédé quand il s’agit de leurs intérêts.

On entend aussi deux arguments symétriques :

1) « si les gens issus des quartiers avaient initiés ce mouvement, les médias et les policiers n’auraient jamais montré autant de bienveillance »

2) « ah si seulement Castaner pouvait envoyer autant de CRS dans « les quartiers perdus de la République », mais il n’ose pas. Il préfère s’en prendre aux honnêtes citoyens »

Ce spectacle est pitoyable : la base se divise, quand l’élite continue de profiter du système. Les vrais territoires perdus de la République sont les banques qui détiennent le pouvoir de créer de l’argent et de le prêter à qui elles veulent.

Les territoires perdus de la République sont la quasi-totalité de nos médias possédés par une poignée de milliardaires.

Les territoires perdus de la République sont notre Assemblée nationale et notre Sénat, infestés par les lobbyistes en tout genre qui font nos lois à coups de cadeaux et de subventions.

L’histoire nous le prouve à chaque fois : le capitalisme crée des inégalités et de la misère sociale, et à la fin, ce ne sont jamais les élites qui payent, mais le peuple, par des crises économiques et des guerres fratricides.

Il faut que le peuple de France reste uni. Il ne faut pas perdre de vue quels sont les privilèges qui appauvrissent les uns pour enrichir une minorité.

Une fois ces privilèges bien identifiés, il faut les abolir démocratiquement. Sans cette prise de conscience par le peuple, et sans l’unité de ceux qui luttent, le statu quo profitera aux 1%, qui pour rien au monde, seront prêts à renoncer à leurs acquis.

Par Anice Lajnef, (@Anice_L), ancien responsable trading dérivées actions dans plusieurs grands établissements financiers. 

Photo de Une : © Samir Oueldi

 

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