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Ilheme Karkour : « L’univers du luxe a été la meilleure école »




Ilheme côtoie les futures mariées de Londres à Barcelone, en passant par Paris. Bonheur, impatience, stress, enthousiasme… Ilheme accompagne les futures mariées dans le choix décisif, que dire, explosif : le choix de la robe de mariée. 


115 m2 de show-room dans Paris, des rendez-vous privés, deux heures (ou plus) de discussions autour d’un thé ou café avant tout essayage. Jamais deux mariées ne sont reçues en même temps. 


« Cela va bien au-delà de vendre un jean ou une paire de sneakers ! Il y a un milliard de champs à explorer dans cet univers. Je ne suis pas prête de changer de voie. » 



Ilheme Karkour


La promesse : un moment hors du temps avant le jour J, sous fond de musique et auprès de ses amies ou proches. Elle y est reçue en reine et encadrée par des professionnels qui lui font vivre un moment magique.



Des modèles de robes pour le jour-J proposés par la marque Pandore.



Chouchoutez la mariée !




Après son passage chez Dior, elle est contactée pour travailler dans un showroom parisien de robe de mariée. Dès le lendemain, elle commence et fait le meilleur chiffre historique de la boîte. 


Elle fait ses armes dans le luxe et le prêt-à-porter. Ses forces ? Sa fibre relationnelle et commerciale. Ilheme laisse germer la graine de l’entrepreneuriat dans un coin de sa tête. Elle tombe par hasard dans l’univers de la robe de mariée. 


Après un an, elle fait deux constats : le choix la fameuse robe nécessite de créer une expérience plus chaleureuse et un cadre qui s’y prête. Et il n’y a aucune robe dans ce showroom dans laquelle je me verrai… Pandore.love est née. Avec son associé Samir, elle lance ce concept store, en 2016.



« Les robes de mariées sont souvent impersonnelles. Elles sont plus des déguisements que des robes qui nous représentent ».

 

Ilheme Karkour



Digital business woman 


Licence commerce international, après un bac es… Ilheme sent très tôt que le commerce lui plaît. 

« Ne venant pas d’une famille très aisée, je me suis dirigée vers l’université au départ pour des raisons financières. Une école de commerce à un certain coût. »

Un moyen d’avancer dans mes études et de confirmer ses aspirations.
Pour son master, Ilheme se tourne vers une école de commerce, une école de marketing du luxe, EIML Business à Paris, avec une spécialité mode et beauté.


Loin de théorie, la jeune femme se lance dans la pratique et se professionnaliser via les gestions de projet en France comme à l’étranger.


L’expérience permet à Ilheme de mettre un pied dans l’univers du luxe. Cet univers lui semblait « très, très loin, voire inaccessible. On nous disait que cela concernait une élite, qu’il fallait connaître un tel ou tel. »


Le goût du luxe 


Mais ce n’était pas totalement le cas. Lancel, Dior… Ilheme entre dans des grandes maisons renommées où elle fait ses marques.



« J’ai toujours eu un attrait particulier pour cet univers très rigoureux, très pointilleux. L’univers du luxe a été la meilleure école pour moi. » 

 

Des modèles de tenues pour le jour-J proposés par la marque Pandore.

« Moi j’ai toujours eu envie d’avoir ma propre entreprise d’aussi loin que je me souvienne. » Pour l’anecdote, elle se souvient d’une chargée d’entreprise qui lui avait posé la fameuse question : « Où est-ce que vous vous voyez dans dix ans ? »

Ilheme Karkour



Cash, Ilheme répond : « à la tête de ma propre marque de prêt-à-porter. » C’est aujourd’hui chose faite.

Modèles exclusifs et de créateurs, sur-mesure, qualité, rareté et accompagnement… Pandore se veut être « une vraie expérience pour la future mariée, un moment pour se découvrir ». Fière de son positionnement, Ilheme veut aller encore plus loin.



« Il faut prendre le temps de savourer. » 

« Aujourd’hui, nous travaillons sur notre propre collection. Et également sur le côté communication : tout ce qu’on publie, c’est notre propre contenu. » 



Est-ce qu’elle se verrait changer de métier ?

« Non, je ne pense pas du tout avoir explorer toutes les facettes de ce métier. Le côte conseil, la dimension artistique et événementielle, les défilés… »



De nouveaux challenges l’attendent. « On ne s’ennuie jamais. Nous avons un projet d’application en cours qui permettra d’aiguiller les mariées. Nous allons faire notre propre ‘collection Pandore’ exclusive. »


Ses conseils pour se lancer dans l’aventure entrepreneuriale ? « Avoir une vraie vision. Quand on est entrepreneur, on est confronté à pleins d’embûches. On est souvent la tête dans le guidon, il faut prendre le temps de se réjouir de ce qu’on fait. C’est important de savourer. » 

Rédactrice en chef de MeltingBook, formatrice éducation aux médias, digital & dangers du web

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