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#ÉDITO Manuel Valls, métier : prestidigitateur médiatique

Il s’appelle Manuel Valls. Et il fût Premier ministre. Oui, “il fût”. Car c’est de l’histoire ancienne.

Mais il reste là à vociférer dans nos oreilles et à s’agiter. Essayant d’exister à la va-comme-je-te-pousse.

Invité par les médias à longueur de journée. Ses déclarations fleurissent dans la presse et sur tous les supports. Sans perspective aucune. Les petites phrases, pas plus que les petites piques, non jamais nourries la réflexion de l’opinion publique.

Pourtant, l’homme écume les plateaux de télévision où sa parole et sa légitimité sont crédibles. Surfant désespérément sur les sujets les plus polémiques. Servant sa soupe médiatique, dans sa grande charité laïciste, à qui veut bien l’entendre.

Pas de poste au gouvernement. Ni de parti.

Juste un mandat de député obtenu laborieusement.  Juste un rôle de garde manger à la galette républicaine et la furieuse envie de marquer l’Histoire… de Twitter.

Il n’influe en rien sur le quotidien des Français.

Est-il dès lors légitime pour évoquer certaines thématiques dans la presse ? Aujourd’hui, qui représente Manuel Valls si ce n’est lui-même ?

Oui, Manuel Valls fut Premier ministre sous le mandat de François Hollande. Certes. Mais c’est bel et bien de l’histoire ancienne.

Dans les médias, ce lundi, pour nous conter “sa technique pour circuler incognito dans la rue : se faire passer pour Benoît Hamon”… Ou encore pour soutenir Gérard Darmanin, visé d’une plainte pour viol. Ou encore pour parler laïcité, djihadisme. Soient autant de sujets dont il n’est pas l’expert émérite.

Est-il porte-parole d’une opposition ? Porte-t-il un projet politique que nous devrions soutenir ?

Est-il porteur d’une quelconque initiative positive pour la cohésion nationale ? Aurait-il une influence sur le plan économique, politique ou même associatif ?

Et surtout, celui-ci intéresse-t-il les Français ?

Il reste pourtant un acteur du jeu médiatique. Clive et pollue notre fil d’actualité, à défaut de réelles actions concrètes.

Dans ce jeu de dupes, les perdants restent encore ces citoyens, qui malgré leur contribution à l’audiovisuel public, continuent de subir ces inepties.

Sarah Hamdi

Rédactrice en chef de MeltingBook, formatrice éducation aux médias, digital & dangers du web

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